"Délicieuses pourritures" de Joyce Carol Oates
« Délicieuses pourritures » de Joyce Carol Oates, Philippe Rey, 2002 (2003 pour l'édition française), traduction : Claude Seban.
« Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75. On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoises sur fond de drogues, de cigarettes, d'art et de poésie. Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n'octroie ses compliments qu'aux confessions les plus osées ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l'attention – et plus – du maître. Tentatives de suicide, incendies inexpliqués, anorexie, somnifères, tous les éléments d'un drame annoncé sont réunis avec, dans le rôle d'une épaisseur glauque, la mystérieuse Dorcas, l'épouse – française – d'Andre, sculptrice, collectionneuse d'affreux totems. Et grande prêtresse de ces amours vénéneuses dont Joyce Carol Oates nous offre ici le récit haletant, à la morale superbement perverse. »
Difficile de chroniquer ce livre. Difficile car il ne m'a pas plu. Le sujet me paraissait intéressant : la manipulation de ses élèves par un professeur pouvant compter sur son charme. Mais les personnages m'ont semblé d'une platitude incroyable. Le « charismatique » professeur de littérature ne m'a pas paru plus charismatique qu'un chamallow. Quant au personnage de Gillian, il n'a jamais réussi à m'émouvoir. J'ai trouvé cette étudiante froide et sans profondeur. A mes yeux, seul le personnage de Dorcas, l'épouse de Andre Harrow, sauve un peu l'histoire.
Heureusement que ce roman se lit vite car, s'il avait été un peu plus épais, il y a de fortes chances pour que je n'en sois pas venue à bout.
C'est la première fois qu'un roman de Joyce Carol Oates me déçoit. Peut-être en attendais-je un peu trop?
Bref, une lecture que je ne conseille pas.