"Aïcha, la bien-aimée du Prophète" de Geneviève Chauvel

30 septembre 2009

"Aïcha, la bien-aimée du Prophète" de Geneviève Chauvel

Quelques mots sur l'auteur :

Née à Fréjus, Geneviève Chauvel passe son enfance en Syrie, puis en Algérie. Après des études de droit et de sciences politiques, elle devient photographe grand reporter. De 1967 à 1982, elle couvre tous les conflits de la planète ; ses photographies sont publiées dans la presse internationale. Geneviève Chauvel se spécialise ensuite dans les portraits de chefs d’État ou de personnalités, et réalise des reportages et des documentaires pour la télévision. Elle se consacre désormais à l’écriture.

"Aïcha, la bien-aimée du Prophète", Editions SW-Télémaque, 2007, 407 pages

Geneviève Claudel nous livre ici le destin exceptionnel d'Aïcha, fille d'Abou-Bakr, fidèle de la première heure du Prophète.
Muhammad fait un rêve dans lequel un ange lui présente un bébé emmailloté sur un drap de soie en lui disant "voici ton épouse. Retire lui son voile". Lorsqu'il retire le voile, il découvre avec étonnement les traits d'Aïcha. Le destin d'Aïcha est scellé. Elle deviendra l'épouse du Prophète.
L'auteur nous dépeint une enfant espiègle et d'une très grande vivacité. Aïcha fait preuve d'une excellente mémoire. Cette mémoire lui permettra de retranscrire fidèlement les messages que l'ange Gabriel livre à son époux en sa présence. Même si Aïcha n'est pas l'unique femme du prophète, elle saura occuper une place particulière dans son coeur et dans la société. Au-delà de la biographie de la "mère des croyants", ce livre nous fait vivre les premières heures de l'Islam, les débuts difficiles et l'expansion qui s'en suivra. Il apporte aussi beaucoup d'éclaircissement sur la condition de la femme dans l'Islam.
Ce livre m'a fait voyager, m'a aussi beaucoup intéressée. Je pense qu'il permet une bonne approche mais j'ai regretté qu'il soit un peu trop romancé. L'auteur prête des sentiments et des attitudes aux différents personnages et j'ai du mal à savoir sur quoi elle a pu se baser pour le faire. C'est le seul bémol que je puisse apporter à cette lecture.