"Confessions d'un gang de filles" de Joyce Carol Oates
"Confessions d'un gang de filles" de Joyce Carol Oates, Stock, 1993 (1995 pour la traduction française, 374 pages.
Quatrième de couverture : Un quartier populaire d'une petite ville de l'Etat de New York, les années 50. Cinq lycéennes, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu'elles ont subies, concluent un pacte, à la vie à la mort : elles seront le gang Foxfire. "Foxfire" désigne les jolies filles, mais également le feu follet. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage. Après un séjour en maison de correction, Legs, leur chef adulée, revient avec un rêve : pouvoir habiter, toutes ensemble, dans une ferme, et vivre selon leurs propres lois. Mais leur sulfureuse réputation leur créera plus d'un ennemi. Vols de voitures, menaces à main armée, entôlage, et, pour finir, kidnapping ... Tout cela finira très mal.
Ce deuxième rendez-vous avec un roman de Joyce Carol Oates fut tout à fait à la hauteur de mes attentes et je sens que cet écrivain va vite faire partie de mes auteurs préférés!
Dans "confessions d'un gang de filles", Joyce Carol Oates retrace l'histoire du gang des Foxfire, de sa création jusqu'à sa chute annoncée et irrémédiable.
L'action se déroule dans une petite ville de l'Etat de New York dans les années 50 dans un quartier populaire. Face aux agressions dont elles sont victimes et qui sont le plus souvent le fait des hommes, plusieurs jeunes filles vont créer un gang, sous la houlette de Legs qui deviendra leur leader charismatique. Ces jeunes filles un peu paumées qui n'ont aucun cadre familial, forte de leur appartenance à Foxfire et de la crainte qu'elles font naître chez les autres, vont se lancer dans une escalade de violence. Le plus souvent, elles semblent ne pas se rendre compte de la gravité de leurs actions et elles s'en remettent totalement au jugement de Legs qui est de loin la plus extrême des membres du gang.
L'auteur sait nous rendre ces jeunes filles attachantes et c'est avec effroi que l'on suit leur cheminement car, dès le début de la narration, on le sait, cette histoire ne saurait trouver une fin paisible.