Istanbul : compte rendu de notre séjour : jour 3
31
octobre 2007
Ce
monument est vraiment impressionnant. L’intérieur est tout simplement
magnifique. La luminosité, feutrée, procure une certaine sérénité. Nous prenons
tout notre temps pour admirer chaque détail (et prendre des photos). A la
sortie, nous reprenons possession de nos chaussures. Il nous suffit ensuite de traverser des jardins pour nous
retrouver face à Aya Sofya (Sainte-Sophie), dont nous commençons la visite.
Le monument est très impressionnant et nous ne pouvons que regretter la présence de cet immense échafaudage en plein milieu. Nous sommes amusés de voir que les chats s’aventurent à l’intérieur de l’édifice et deviennent de véritables « star », chacun cherchant à les photographier (nous les premiers). Nous sortons et ne manquons pas de remarquer une forte présence policière aux abords de chaque site touristique. En sortant d’Aya Sofya nous empruntons la rue Sogukçesme ; Cette rue est un musée en plein air . Elle donne une idée de ce qu’était le vieil Istanbul avant que la plupart de ses maisons en bois soient détruites par des incendies et des promoteurs immobiliers peu scrupuleux. Nous prenons ensuite la direction de la citerne basilique.
Nous nous retrouvons en sous-sol après avoir
emprunté un grand escalier glissant dans une ambiance feutrée. Les très
nombreuses colonnes se reflètent dans l’eau. La musique et les éclairages
donnent un air magique à ce lieu. J’ai l’impression de me trouver plonger dans
le « fantôme de l’opéra », du moins c’est tout à fait comme ça que je
m’imaginais le site dans mes lectures. Nous faisons durer la magie du lieu en
prenant un thé dans le petit café en sous-sol. Nous devons ensuite retourner à
l’air libre.
Notre route nous mène au grand bazar. Là encore, nous nous retrouvons dans un endroit totalement incroyable. Je n’imaginais pas que ce grand bazar était si grand (200.000 mètres carré). Tous nos sens sont en éveil ! Un endroit rêvé pour les claustrophobes … Nous nous prenons au jeu du marchandage au hasard des devantures. Nous nous rendons vite compte que, malgré le marchandage, acheter au grand bazar revient plus cher que d’acheter dans les autres magasins de la ville. Nous arrivons tant bien que mal à sortir du bazar et reprenons notre route direction la mosquée de Soliman le magnifique. En route, nous nous arrêtons dans un restaurant assez chic, le dârüzziyâfe restaurant qui se situe dans une rue longeant la mosquée de Soliman le magnifique. Ce restaurant est installé dans d’anciennes dépendances de la mosquée. Les tables sont installées dans une salle voûtée. Nous mangeons bien, même si nous ne pouvons que constater que les portions sont petites par rapport au prix demandé. Mais le cadre est tellement agréable que l’on passe outre cette impression. En ressortant du restaurant nous traversons la rue pour aller visiter la mosquée de Soliman le magnifique. Il y a beaucoup moins de monde que dans les autres mosquées de la ville.
Après
avoir admiré les richesses de cette mosquée nous allons visiter le mausolée de
Soliman le magnifique qui se trouve dans le cimetière attenant. Depuis le
jardin nous avons une belle vue sur le Bosphore qui est notre prochaine étape.
Pour rejoindre le Bosphore, nous empruntons des ruelles des quartiers
populaires. Nous nous trouvons dans un autre monde. Ruelles étroites, en pente,
où les trottoirs sont soit en mauvais état soit occupés par des marchandises ce
qui nous oblige à marcher en plein milieu de la route (ce que tout le monde
fait ici) alors que les voitures se frayent dangereusement un passage entre les
piétons. Nous passons faire un tour par la bazar égyptien où nous faisons
quelques achats. Nous nous retrouvons enfin face au Bosphore ; Nous sommes
étonnés de voir un nombre incroyable de pêcheurs ! Nous nous laissons
tenter par une croisière. Nous avons la chance de tomber au moment du coucher
du soleil. Ce dernier pare la ville de couleurs chatoyantes. La nuit venue, une
toute autre ville s’offre à nous. C’est à ce moment que l’on sent vraiment
battre le cœur d’Istanbul.