"Le roman d'Oxford" de Javier Marias
"Le roman d'Oxford" de Javier Marias, Gallimard, 1989 (2006 pour la traduction française), 330 pages
Quatrième de couverture : Venu enseigner la littérature espagnole dans un collège d'Oxford, le narrateur se retrouve désorienté et désarçonné par le conflit interne entre plusieurs cultures et plusieurs personnages. Il y a Clare Bayes, une femme mariée dont il tombe amoureux mais qui, bientôt, l'abandonne à l'Oxford délétère des universitaires, des clochards et des espions ; Cromer-Blake, un ami anglais, dont il feuillette le journal intime et qui paraît renaître de ses cendres ; enfin l'autorité littéraire de Toby Rylands, le maître respecté du narrateur-bibliomane. Mais le personnage principal, l'ombre énigmatique et malicieuse qui plane au-dessus du narrateur et de sa quête d'identité, c'est Oxford, ville d'intrigues et de virtuosités ambiguës, de rites compassés et de "perturbations" imprévisibles. Un roman éblouissant de virtuosité, d'ironie et d'humour.
Mon avis : Le narrateur vient enseigner à Oxford. Il est Espagnol et va passer deux ans dans cette ville. Il nous raconte ce qu'il a vécu pendant ces deux années. Tout d'abord, les difficultés liées à la différence de "culture". Il dépeint Oxford comme une ville particulière, très codifiée. Ses liens avec les différentes personnes qui ont croisé son chemin et qui, pour deux d'entre elles, sont mortes lorsqu'il se décide à faire ce récit. Le narrateur revient aussi sur sa relation avec une femme mariée. Relation vouée à être éphémère.
Ce livre ne m'a pas déplu mais je ne peux pas dire qu'il m'ait emballée pour autant. J'ai aimé l'écriture de Javier Marias et son humour tout en finesse. Certains passages m'ont fait rire, notamment celui où le narrateur revient sur un dîner appelé high tables au cours duquel il rencontre celle qui deviendra sa maîtresse. Par contre, sur l'histoire en elle-même, je dois dire que je me suis un peu ennuyée. Les souvenirs de cet homme ne sont pas inintéressants mais j'ai trouvé le livre très long par rapport au sujet traité. D'ailleurs, j'ai régulièrement sauté des passages pour que ce livre ne me soit pas trop indigeste. J'ai cependant eu un peu de mal à le terminer.
J'ai lu ce livre dans le cadre de la chaîne des livres.